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Je souhaite vous présenter un élvage facil pour les débutants, les daphnies. Les daphnies sont des petits etre minuscules mesurant de un à cinq millimètres, du genre Daphnia. Elles vivent dans les eaux douces et stagnantes, quelques espèces supportant des conditions légèrement saumâtres.
Leur nom populaire de « puce d’eau » vient du fait que les daphnies nagent par accoup et donnent donc une impression de sauter dans l’eau. Mais rassurez-vous , elles ne donnent pas de démangeaisons.
Bref la daphnie, c’est une bonne nourriture pour vos poissons. Mais commençons par la présentation (de chez wikipedia)
Description des daphnies
Elles possèdent :
un corps transparent, trapu et en forme de goutte d’eau asymétrique, protégé par une carapace translucide ;
de grandes antennes plumeuses, utilisées pour la nage ;
un seul œil (en réalité constitué de deux yeux réunis) ;
cinq minuscules paires de pattes reliées au thorax.
elles sont vraiment petites
daphnies dans un verre, les feuilles sont de la leman minor ( pour vous donner un ordre d’idées)
Leur couleur varie selon l’espèce et l’environnement ; de rougeâtre à vert, en passant par différentes nuances de bleuté ou jaunâtre. Les individus rougeâtres (teinte rosée en général) ont une lymphe qui contient de l’hémoglobine qui les rend plus adaptés aux faibles taux d’oxygène, voire — temporairement au moins — à des conditions d’hypoxie sévère (~0,2 mg d’oxygène par litre)1.
Un même souche peut varie
r selon la nourriture du vert au rosé en passant par le franchement transparent.
Le nombre de gènes dans le génome d’une puce d’eau est 31 000 contre 23 000 dans le génome d’un humain.
Les daphnies vivent dans les points d’eau douce stagnante (étangs, lacs, mares plutôt en milieu forestier ou boisé, en présence de feuilles mortes sur le fond). Plusieurs centaines d’espèce de daphnies ont colonisé de nombreux types de milieux. Elles cohabitent souvent avec les cyclops et divers copépodes et des larves de chironomidés qui avec elles constituent l’essentiel du zooplancton des eaux douces tempérées. toutefois les cyclopes mangent les daphnies, alors que l’inverse n’est pas vraie.
Quelques espèces supportent des eaux légèrement saumâtres. Par exemple, Moina macrocopa peut développer des populations viables dans une salinité supérieure à 4 pour mille2 . Pas de quoi faire de la daphnie de mer toutefois.
Importance
Les daphnies jouent un rôle majeur dans le cycle des nitrates et phosphates dans l’eau, et donc en termes d’« autoépuration » des eaux stagnantes. Comme elles mangent des algues flotantes (pas les filamenteuse …, mais uniquement l’eau verte) elles épurent facilement une rivìère saturée. Elles sont aussi un régulateur efficace du phytoplancton, tant que les nutriments ne sont pas présents en quantité trop élevée. Elles sont une source d’alimentation importante pour de nombreuses espèces aquatiques et semi-aquatiques.
Les daphnies montent et descendent dans la colonne d’eau de manière rythmique en fonction de la luminosité et des cycles nycthéméraux . Les daphnies sont attirés par la lumière, il est donc facile de les récolter.
En l’absence de poissons et de mouvements de convection, notamment dans les mares forestières et de vallées peu exposées au vent, par le mouvement constant de leurs antennes natatoires et par les microturbulences qu’elles engendrent ainsi dans la colonne d’eau, elles contribuent :
à la dispersion du phytoplancton et d’autres microorganismes,
au mélange des gradients thermiques,
au mélange des couches plus ou moins oxygénées (le taux d’oxygène dissous varie notamment avec la température),
au mélange des couches de salinité ou densité différente), ce qui diminue le risque de présence d’eaux mortes induites par des phénomènes d’anoxie ou de température trop élevée.
Les grands cladocères contribuent aux équilibres écologiques :
comme source de nourriture (particulièrement riche en protéines) pour de nombreuses espèces, toutefois, la daphnie séché n’a pas de valeur, préférez de loin la daphnie vivante ;
en filtrant l’eau pour se nourrir et en assurant ainsi un contrôle des populations phytoplanctoniques et de diverses ciliés (paramécies) et bactéries, de l’eau. Ces organismes entretiennent la clarté des mares et des zones humides eutrophes ou mésotrophes où elles sont présentes, permettant une meilleure pénétration de la lumière dans les couches profondes de la colonne d’eau. Daphnia magna peut par exemple filtrer et manger plusieurs milliers de petites algues vertes par heure3, ce qui correspond à une filtration atteignant 80 ml par 24 heures, soit une capacité de filtration pour 20 individus de 1 litre d’eau en 24 heures ;
en permettant – grâce à cette limpidité de l’eau – une désinfection accrue par les rayons UV solaires.
en limitant les pullulations d’algues filamenteuses de surface (tant que les nitrates et phosphates ne sont pas surabondants).
Dans les eaux stagnantes et très poissonneuses (ex : mares empoissonnées pour une pisciculture de rente ou pêche de loisirs), les cladocères régressent au profit des copépodes qui, avec les rotifères, ne peuvent efficacement réguler les populations de phytoplancton, ce qui entraîne une augmentation de la turbidité de l’eau, et d’éventuels déséquilibres.
Les daphnies ne supportent pas les eaux très acides et/ou très peu minéralisées.
Alimentation
Les daphnies filtrent l’eau et capturent de minuscules organismes planctoniques à l’aide d’un filtre de maille inférieure au micromètre, placé en entrée de leur système digestif, (système similaire au fanon des baleines). Elle filtrent donc l’eau et se nourrissent donc d#eau verte (qui dit eau verte dit eau riche en algues et autres micro organismes, la daphnie peut donc vous débarrasser du problème d’eau verte(si vos poissons ne les mangent pas). De plus la daphnie n’a pas de véritablement d’estomac, donc si vous la nourissez avec quelques goutes de vitamines, les poissons qui vont les manger vont avoir des vitamines.
La daphnie se déplace en battant simultanément des deux antennes. Sa nage saccadée lui a valu le surnom de « puce d’eau » bien qu’elle soit sans danger pour l’homme et autres animaux.
Les nuages de daphnies donnent l’impression d’un comportement natatoire aléatoire, mais ces populations effectuent de lentes migrations horizontales et verticales (nycthémérales) qui semblent guidées par l’éclairement, les cycles jour/nuit et lunaires, la température, la salinité de l’eau, et des phénomènes discrets de convection de l’eau. vous pouvez les attirer avec une lampe de poche.
Comme pour d’autres invertébrés aquatiques, un éclairement correspondant à la moitié de celui de la pleine lune (moins de 0,1 lux) suffit à influencer la migration verticale nycthémérale. La pollution lumineuse pourrait donc aussi perturber cette espèce, avec des conséquences écologiques potentiellement graves, telles que le développement d’algues de surface susceptibles d’appauvrir et dégrader les zones humides où les daphnies seraient ainsi perturbées4. Elles sont incapables de nager à contre-courant
Perception de l’environnement
La daphnie est dotée d’yeux.
Elle est dotée de chemorécepteurs qui lui permettent notamment de capter les kairomones de poissons (molécules émises dans l’eau par la peau ou les excrétions des poissons, prédateurs de daphnies). Ces kairomones semblent jouer un rôle d’alarme, mais sont aussi un facteur de stress5. L’exposition de daphnies en laboratoire à six kairomones différentes (de poissons) peut diminuer la durée de vie de l’individu, mais améliorer la survie de l’espèce en présence de poissons. Selon les études faites in vitro (avec des clones de l’hybride Daphnia x hyalina galeata) l’exposition à ces kairomones modifie fortement les paramètres du cycle de vie de la daphnie, dont : l’âge et la taille à maturité, la taille du nouveau-né et le nombre d’œufs de la première ponte. La daphnie se fait plus discrète en présence de poissons : la taille du nouveau-né diminue linéairement quand le taux de kairomone croît dans l’eau5. Des nouveau-nés de mères non cultivées en présence de kairomones sont plus grands, et vivent plus longtemps5. Ceci montre que la daphnie peut ainsi contribuer aux équilibres prédateurs-proies et ajuster ses traits d’histoire de vie à différents niveaux de kairomones, c’est-à-dire à des densités de poissons différents (risque a priori augmenté de prédation)5.
Remarque : S’il existe des pseudo-kairomones, comme il existe des pseudo-hormones (perturbateurs endocriniens), ils doivent également pouvoir perturber les dynamiques de populations des espèces qui y sont sensibles, et par suite des espèces qui en dépendent ou qui y sont liées par des interactions durables.
Cyclomorphose
Les daphnies connaissent comme tous les crustacés des mues périodiques. Mais elles sont aussi des polymorphes saisonnières (elles changent de forme selon la saison). Pour cette raison, seules les grandes femelles permettent d’identifier avec certitude une espèce.
Cette cyclomorphose est contrôlée par plusieurs facteurs (température, turbulence, turbidité et salinité du milieu).
Reproduction
Les points noirs sont les œufs produits en mode asexué (parthénogenèse) par Daphnia magna
Resting egg pouch (ephippium) and the juvenile Daphnid that just hatched from it. Collected from residual sediment of a NOBOB ballast tank in 2001. Photo by S. Bandoni and H. MacIsaac.
éphippie et larve issues de reproduction sexuée
La daphnie connaît deux modes de reproduction (sexuée et asexuée) :
reproduction asexuée : ce mode prévaut quand les conditions de vie sont optimales. Les femelles, sans fécondation, produisent par parthénogenèse, environ de trois à cinquante œufs par semaine, qui vont éclore dans une « poche incubatrice ». Ces œufs ne donneront naissance qu’à des femelles. il suffit donc d’une seule femelle pour reformer tout un banc, pratique.
reproduction sexuée : quand les conditions de vie deviennent défavorables (froid, manque de proies, stress, forte densité de population, anoxie, dystrophisation…), les daphnies donnent naissance à une génération composée de mâles et de femelles. Après fécondation, deux œufs (dits « de résistance », « de durée » ou « de survie », ou « éphippie » ou « ephippium », comparables aux cystes d’Artemia salina) sont produits.
Les œufs
Les œufs vrais ou « éphippies »6 sont ceux qui sont issus de la reproduction sexuée. Ils sont produits en quantité bien moindre qu’en mode de reproduction parthénogénétique, mais ils sont très résistants. Ils résistent au gel (pour certaines espèces uniquement), à une certaine pression d’écrasement et de friction, ainsi qu’à la dessiccation. Protégés par leur membrane, ces œufs attendront les conditions favorables pour éclore ; chaque paire de ces œufs donnera naissance à deux femelles qui engendreront une nouvelle descendance, uniquement composée de femelles tant que les conditions du milieu seront optimales pour l’espèce.
Transportées par les oiseaux, sous les pattes d’animaux ou via les inondations, ces éphippies sont des propagules de colonisation ou de recolonisation de mares et zones humides, entretenant les échanges et la diversité génétique au sein d’une métapopulation.
L’œuf (éphippie) éclot (éventuellement après réhydratation) si l’eau est suffisamment oxygénée et à une température suffisante (conditions variant selon l’espèce concernée).
État des populations, statut, menaces
Bien que très résistantes, les daphnies régressent localement (ou disparaissent) face à certaines formes de pollution (pesticides et insecticides en particulier).
Les nitrates et phosphates, quand ils sont cause de dystrophisation, peuvent aussi conduire, provisoirement au moins, à une raréfaction ou disparition des daphnies.
Les daphnies pourraient être sensibles à la pollution lumineuse.
L’éclairement d’un plan d’eau, même à de faibles intensités lumineuses (inférieures à 0,1 lux, soit l’équivalent de 50 % de la lumière renvoyée par une pleine lune) suffit en effet à affecter le déplacement vertical du zooplancton dans la colonne d’eau. Or cette migration biquotidienne est fonctionnellement importante pour l’espèce et pour l’écosystème, avec de possibles conséquences secondaires, dont
développement de blooms phytoplanctoniques, éventuellement toxiques,
apparition d’algues en surface qui bloquent le rayonnement solaire, et peuvent dégrader le milieu (dystrophisation ; moindre désinfection naturelle de l’eau par les UV, etc.)7,
perte de biodiversité et recul d’espèces dépendant des daphnies pour leur nourriture (larves de tritons par exemple).
Les daphnies pourraient aussi être affectées par des perturbateurs endocriniens. En bioaccumulant certains toxiques, elles peuvent contribuer à la concentration de certains toxiques dans les chaines alimentaires.
L’état des populations des diverses espèces ne semble pas avoir fait l’objet d’un suivi permettant d’évaluer une éventuelle menace de disparition pour les espèces les plus rares de daphnies. De plus, la résistance de leurs œufs et une bonne capacité à recoloniser des milieux isolés semblent conférer une certaine résilience aux métapopulations de daphnies.
Usages
Pour leur richesse en protéines et en acides aminés (dont arginine (10,92 %)8), les daphnies sont utilisées (vivantes ou lyophilisées) par les aquariophiles comme nourriture pour les poissons d’aquarium, car réputées faciliter leur digestion[réf. nécessaire] (surtout pour les poissons rouges).
Les daphnies sont attirées par la lumière ; faire de l’ombre avec sa main au-dessus de l’eau les fait fuir et une lampe de poche la nuit les attire. Sensibles à de faibles intensités lumineuses, elles font partie des espèces perturbées par la pollution lumineuse.
Utilisation scientifique
La daphnie est aussi un bioindicateur.
En écotoxicologie, elle est couramment utilisée pour étudier la qualité de l’eau, et sa capacité à permettre la survie du zooplancton. Elle est couramment utilisée afin de mener des essais d’écotoxicité aiguë ou chronique de substances soupçonnées d’être dangereuses pour l’environnement.
La Daphnia pulex est le premier crustacé au génome séquencé : il compte 31 000 gènes contre 23 000 pour l’homme9, ce qui fait de cette puce d’eau un organisme modèle pour la génomique comparative et environnementale10.
Il y a deux espèces principalement, la daphnie magma et la pulex, la magma est plus grosse et résiste mieux aux hautes températures et c’est exactement l’inverse pour la pulex. Si vous les mélangés, une souche va dominer en fonction de la température.
Préparation, idéalement il faut un aquarium avec bulleur, éclairage 24 sur 24 et mettre de l’engrais dans cette eau jusqu’à ce que cette dernière vire au vert. Mettez quelques escargots et un echausteur (pas de vrai filtre, c’est trop fort). Ensuite une fois l’eau verte mettez votre souche de daphnie et attendez, voila, il faut toujours avoir un aquarium vide pour fournir votre eau , donc il faut au moins 2 bacs . Bon ça c’est la méthode perfection, mais il existe d’autres méthode moins chiantes.
combien d’engrais? Ajouter un peu d’engrais pour plantes d’appartement ( la moitié ou le quart de la dose prévue pour ces végétaux terrestres )
La première , mettre un sceau de mai à septembre dehors (je suis en lorraine donc on a des températures basses). Avec un mélange de daphnies , mettez une dose d’engrais ou des feuilles mortes (plus long)quelques reste de vos plantes flotantes , quelques escargots et un verre d’eau de votre aquarium pour avoir les algues. Attendez que c’est vert et mettez votre souche, voilà. Si vous êtes préssé gardez vous de la levure de boulanger sous le coude pour nourri au début et en appoint pour booster la croissance. en hiver un sceau dans une cave ou uneg rosse bouteille de coca avec de la levure suffit.
Comment doser la nourriture? il faut que l’eau se trouble mais ne soit pas laiteuse, comme si vous versiez un peu de lait dans un verre d’eau. il faut nourrir les daphnies un jour sur deux. Le rendement dans un sceau de 10 litre est plus de 5 fois supérieur à celui d’une bouteille de coca 2,25 lchez moi.
Inutile de chauffer, la température ambiante ou celle d’une cave suffit, 18 à 20°C, est suffisante. En été vous allez avoir plus de magma et l inverse en hiver.
si votre culture faiblit, prélevez un cinquième à un quart du volume de la culture qu’on remet dans un autre récipient, on complète par de l’eau neuve enrichie d’engrais.
(en) Anderson, B. et J. Jenkins. 1942. A Time study of Events in the Life Span of Daphnia magna. The Biol. Bull, 83 (1): 260–272.
(en) Hebert, P. 1978. The Population Biology of Daphnia. Biol. Rev. 53: 387–426
(es) Reartes, J. 1983. Empleo de salvado de arroz y agua de porquerizas en cultivos masivos de Daphnia magna Straus. Mem. Asoc. Latinoam. Acuicult., 5 (2): 361–367.
(en) Taub, F. et A. Dollar. 1968. The nutritional inadequacy of Chlorella and Chlamydomonas as food for Daphnia pulex. Limnol. Oceanogr., 13 (4): 607–617.
(en) Tappa, D. 1965. The dynamics of the association of six limnetic species of Daphnia in Azicoos lake, Main. Ecol. Monogr., 35: 395–423
(en) Tezuka, Y. 1974. An experimental study on the food chain among bacteria, Paramecium y Daphnia. Int. Revue ges. Hydrobiol., 59 (1) 31–37. Ventura, R. and E. Enderez. 1980. Preliminary studies on Moina sp. production in freshwater tanks. Aquaculture, 21: 93–96.
↑« Effect of oxygen concentration on metabolism and locomotory activity of Moina micrura (Cladocera) cultured under hypo- and normoxia », revue Marine Biology, éditeur Springer Berlin / Heidelberg. (ISSN0025-3162) (papier) 1432-1793 (en ligne), volume 141, n° 1 / juillet 2002, DOI:10.1007/s00227-002-0805-x, p 145 à 151.
↑Travis Longcore et Catherine Rich, « Ecological light pollution », revue Frontiers in Ecology and the Environment 2 : 191 – 198 (www.frontiersinecology.org), cités [archive] par Marc Théry (CNRS)
↑ a, b, c et dT Reede (1995), Life history shifts in response to different levels of fish kairomones in Daphnia ; Oxford Univ Press ; Journal of plankton research. (1995) 17 (8): 1661-1667. doi: 10.1093/plankt/17.8.1661 (résumé [archive])
↑Voir synthèse de Marc Théry (CNRS), ou article « Ecological light pollution », de Travis Longcore et Catherine Rich dans la revue Frontiers [archive] in Ecology and the Environment 2 : 191 – 198
↑Shawn Coyle et al., »A Preliminary Evaluation of Naturally Occurring Organisms, Distillery By-Products, and Prepared Diets as Food for Juvenile Freshwater Prawn Macrobrachium rosenbergii », 1996, P57 à 66, DOI: 10.1300/J028v06n02_05, Journal of Applied Aquaculture, Volume: 6 Issue: 2, (ISSN1045-4438) Pub Date: 7/18/1996
↑(en)John Kenneth Colbourne et coll, « The Ecoresponsive Genome of Daphnia pulex », Science,
C’est une préparation pour créer un sol nutritif. Le sol nutritif est un sol dans lequel les plantes vont puiser les ressources nécessaires à leur croissance.
Si on met un bon sol nutritif, un éclairage adapté et du CO2, on peut obtenir des plantes vraiment superbes.
Matières premières: Véritable Terre de Bruyère.
Attention, à ne pas prendre avec une autre appellation. Vous pouvez l’acheter en jardinerie. Argile verte: concassée ou en poudre. Vous pouvez l’acheter en magasin bio, en pharmacie, au rayon bio des supermarché, c’est pas très cher. Sable : vous pouvez acheter du sable dans un magasin de bricolage, ou aller le chercher dans une rivière, vous pouvez utiliser du sable de loire.
Préparation:
Réduire ne poudre l’argile verte (facultatif, )
Tamiser la véritable terre de bruyère.(facultatif, ) Mélanger suivant les proportions.
Pourcentages :
argile: moins de 20% (1/5)
sable: moins 40% (2/5)
bruyère tamisé: environ (2/5)
Variante.
J’ai testé au club dans des gobelets pour faire pousser les plantes
20% de bruyère
80% de sable
La terre de bruyère en dessous sans mélanger
Cela fonctionne bien également même si mettre un peu d’argile+terre de bruyère est bien plus efficace.
Pourquoi ajouter de l’argile? du sable?
La véritable terre de Bruyère contient les éléments nutritifs essentielles au bon développement des plantes. Malheuresement elle flotte et fermente car il y beaucoup de bois.
L’argile verte a pour but fixer tous les ions positifs (K+, Na+, Mg2+, Ca2+, Fe2+, Fe3+, …), et il permet de fixer aussi les ions PO4 3- (phosphate) grâce aux ions Ca2+.
Le sable apporte son but est d’aérer le melange terre-argile. En effet, l’argile a tendance à se compacter et est imperméables.
Utilisation d’un grillage?
Pour ma part, je n’utilise pas de grillage, mais dans notre gros aquarium nous en utilisons un .
Construire un aquarium sur mesure demande beaucoup de temps et de volonté.
Avant de commencer la fabrication d’un aquarium, il existe quelques règles à respecter. En effet, il est primordial de le concevoir, c’est-à-dire prévoir ses dimensions, sa forme et sa disposition dans la maison… Les experts en aquariophilie recommandent de dessiner votre projet au préalable en élaborant un croquis à l’échelle réelle.
La fabrication d’un aquarium requiert beaucoup de précision, notamment en ce qui concerne le découpage des parois en verre. L’épaisseur du verre dépend des longueurs et hauteurs du bassin puisqu’elle doit être proportionnelle.
Les experts conseillent une dimension moyenne de 200 litres si l’on décide la fabrication de l’aquarium à la place de l’achat. Il est vrai qu’après autant d’efforts dans la construction, il est bon de pouvoir y introduire une grande diversité de poissons et en profiter…
La fabrication d’un aquarium demande de sélectionner les bons matériaux. En général, les fabricants choisissent du verre et de la silicone (adaptée à l’aquarium). Quoi qu’il en soit, il est nécessaire que les matériaux choisis soient imperméables, résistants à l’usure et à la pression,et surtout non toxiques, comme le plexiglas ou la fibre de verre avec une paroi frontale en verre.
Il faut ensuite choisir le filtre. Il en existe deux sortes : le filtre extérieur et le filtre intérieur. Ce dernier est composé de 3 cloisons à travers lesquelles l’eau s’écoule. Il est donc nécessaire de prévoir 2 plaques supplémentaires dont la hauteur doit être inférieure à celle du bac (ces 2 cloisons seront positionnées dans l’aquarium, généralement sur le coté). D’après les experts, le volume totale du compartiment du filtre doit correspondre à 20% du volume total du bac.
En conclusion, une fois installé sur le plan de travail et muni de tous le matériel et accessoires, vous pouvez enfin commencer la fabrication de votre aquarium. Il faut en effet être concentré pour agir avec précision et rapidité.
Pour les bricoleurs, il est possible de fabriquer soi même le support ou le meuble sur lequel sera place l’aquarium.
Les fonds marins ont toujours fascinés les hommes, jusqu’à en organiser des expéditions sous marines pour mieux les découvrir. Aujourd’hui, il est possible d’avoir chez soi un aquarium d’eau de mer reproduisant ces fonds marins captivants.
Un aquarium d’eau de mer vous offre la possibilité de recréer ces fonds à votre façon. Il pourra par la suite accueillir les animaux et autres espèces invertébrées. En effet, contrairement aux aquariums d’eau douce, de nombreuses espèces peuvent vivre dans un aquarium d’eau de mer. L’on peut y découvrir des poissons multicolores, des coraux, des oursins, des algues spécifiques… qui feront le bonheur de vos yeux.
L’aquarium d’eau de mer demande cependant beaucoup d’attention. C’est pourquoi une telle installation n’est pas recommandée aux aquariophiles débutants. Les experts conseillent plutôt de débuter par un aquarium d’eau douce, réputé plus facile d’entretien.
Il existe donc certaines règles à respecter quand à l’entretien d’un aquarium d’eau de mer.
-Le bac doit nécessairement avoir une taille minimale de 200 litres et de 50 cm de hauteur. En effet, plus l’aquarium d’eau de mer est grand, plus il est facile d’entretien : la valeur de l’eau et sa dureté reste plus stable, et le nettoyage plus simple.
-Les fonds sous marins : La quantité de pierres vivantes et de plantes doit être importante. Elles équilibrent en effet les poissons qui retrouvent ainsi leur environnement naturel.
-La fabrication de l’eau de mer : La valeur de l’eau doit être régulièrement contrôlée et corrigée le cas échéant.
-L’introduction des animaux : L’acclimatation des espèces doit être faite progressivement afin qu’elles puissent s’accoutumer à leur nouvel habitat. Les aquariophiles préconisent d’aménager l’aquarium et recommandent d’attendre au moins deux semaines avant toute intrusion. Il est en effet nécessaire de laisser faire le cycle de l’eau avant d’intégrer toute espèce vivante.
-L’éclairage doit être bien adapté. Il ne faut pas placer l’aquarium à coté d’une source solaire car les lampes font le nécessaire. Trop de lumière serait nocive aux poissons et aux plantes.
L’aquarium d’eau de mer est le luxe de l’aquarium. On le dit réservé aux experts car l’esthétique y joue une place importante. En effet, découvrir la vie sous marine en toute quiétude reste synonyme d’investissement et de plus grande difficulté.
Votre enfant désire un animal domestique, vous lui offrez un poisson rouge. Votre choix est dicté probablement par la simplicité et l’accessibilité de votre achat : un poisson rouge, un petit bocal, des pierres colorés, de la nourriture séchée et une belle plante en plastique. Mais saviez-vous que l’habitat que vous comptez offrir à votre poisson entraînera sa mort?
En effet, le poisson rouge à besoin d’énormément d’espace et d’oxygène pour vivre (c’est pour ça que le poisson rouge est dans la rubrique bassin et non aquarium). Cela requiert donc un aquarium et un filtreur. La qualité et la propreté de l’eau doivent être préservées. Si vous avez en souvenir l’eau jamais changée du poisson rouge que vous aviez enfant et que vous comptez offrir un environnement de ce type à votre poisson sachez qu’il en souffrira et que vous serez responsable d’une mort atroce. Votre animal domestique mourra à petit feu d’asphyxie et/ou d’empoisonnement et ce même si il a pour caractéristique d’être le plus robuste des poissons tropicaux.
Par ailleurs, les gens, en générale, nourrissent leur poisson rouge avec des daphnies séchées. Cette alimentation n’est pourtant pas suffisante pour qu’il soit en santé. Le poisson rouge est un poisson herbivore il a donc besoin de manger des plantes. Par contre, vous ne pouvez pas mettre n’importe qu’elles plantes aquatiques dans son aquarium parce que cela sera source d’une grande pollution de son eau. Vous devez donc choisir des plantes coriaces et dures pour que votre poisson ait un décor agréable et lui faire bouillir quelques minutes des feuilles de laitue. Par la suite déposez les feuilles dans l’aquarium et retirez les pendant que celles-ci flottent encore.
Soyez assurez que le poisson rouge mérite le plus grand des respect. Il est un des premiers poissons à être domestiqué. On retrace son passé à plus de 1000 ans. Les Chinois lui vouaient énormément de vertus. Ils prétendaient qu’il était bénéfique pour amener la paix et le calme dans un foyer. Chacun se devait d’avoir en sa possession dans son étang ou diverses bocaux des poissons rouges. Leur santé et leur originalité quant aux formes et couleurs représentaient l’harmonie familiale et la réussite du clan. Ceux qui étaient capable de s’occuper adéquatement de leurs poissons et d’en faire l’élevage démontraient qu’ils étaient capables d’exercer un contrôle positif sur le développement de la vie.
Respectez votre poisson rouge comme la tradition nous l’enseigne et du coup apprenez à votre enfant le respect de la vie.
Vous êtes débutant en aquariophilie, Le platy est le poisson qu’il vous faut. Ce poisson est extrêmement facile d’entretien et demande donc peu de précautions. Il est qualifié de résistant. De plus, si il est malade il est aisé à soigner. Vous devez alors demander conseil auprès de spécialistes ou tout simplement dans l’animalerie où vous avez l’habitude d’achetez les divers produits d’entretien de votre aquarium. Souvent, il vous faut isoler le sujet malade et ajouter à son eau quelques gouttes visant son plein rétablissement.
Le platy est originaire des régions côtières d’Amérique centrale. Il se caractérise par sa petite taille. Les femelles mesure 6 cm. et les mâles seulement 4 cm. Aussi, on le reconnaît à sa couleur vive; un bel orangé parsemé de quelques minuscules tâches noires.
Le platy est un poisson très sociable. Par ailleurs, si vous souhaitez obtenir un aquarium haut en couleur et avoir une grande diversité de poissons d’ornement Le platy peut facilement faire partie de votre sélection. Il est reconnu pour cohabiter aisément, il semble apprécier la compagnie des autres poissons en manifestant un désir d’être constamment en groupe. Conséquemment, ce poisson ne peut vivre seul, il se laissera alors mourir.
Aussi, le platy se reproduit facilement en aquarium. Si vous voulez tenter l’expérience il vous faut trois femelles pour un mâle. Après quelques temps, vous remarquerez que une des femelle aura l’abdomen plus gonflée qu’à l’ordinaire et légèrement brunâtre. Ce signe ne trompe pas elle aura bientôt des petits. Cette femelle aura de 5 à 120 alevins. C’est-à-dire que ces petits ont la particularité de naître déjà formés. Il est primordial de laisser les alevins grandir dans un bac de croissance jusqu’à ce qu’ils aient atteint au moins 3 cm.
Puisque le platy est ovipare et omnivore il est essentiel de séparer la mère de ses petits. Elle n’en fera qu’une bouchée. Ce poisson se nourrit essentiellement de proies vivantes et de proies congelées ou lyophilisées. Aussi, on dénote que ce poisson apprécie tout particulièrement une végétation luxuriante et variée. Lorsque tel est le cas le platy semble plus résistant, plus actif et plus enclin à se reproduire.
Le poisson clown est sans nul doute un des poissons tropicaux les plus connu dans notre imaginaire collectif. Nous lui accordons notre préférence grâce à sa grande beauté et à ses couleurs éclatantes, mais surtout parce qu’il évoque à notre esprit la petite vedette d’un film pour enfant; Nemo.
Plusieurs personnes ont découvert le poisson clown grâce à ce film. Celui-ci eu pour effet de populariser l’espèce et par le fait même de faire augmenter les ventes de ce superbe poisson. 150 000 sont vendus chaque année. Une telle exploitation de l’espèce risque de causer, dans les dix prochaines années, l’extinction de la race. Par ailleurs, pour pallier à cette éventualité les consommateurs devraient acheter exclusivement les poissons clown d’élevage et ce même si le coût est sensiblement plus élevé.
Mais que sait-on réellement du poisson clown? Même si on a l’impression qu’il nous est familier nous possédons bien peu d’informations sur celui-ci et sur son mode de vie en milieu naturel. On le retrouve dans les récifs coralliens du pacifique, notamment en Indonésie et en Australie. Aussi, fait remarquable, le poisson clown entretien une relation toute particulière avec une anémone de mer. Pour lui, celle-ci représente son lieu de protection contre les prédateurs et en retour le poisson clown fait son entretien et la nourrit.
Vous vous demandez sans doute comment le poisson clown résiste aux propriétés urticantes de l’anémone. Le secret en est bien simple, celui-ci sécrète un mucus qui le protège. Si vous désirez avoir un poisson clown en aquarium il est essentiel qu’il ait un compagnon de son espèce et une anémone de mer. Par contre, rien n’indique que vos poissons aimeront l’anémone que vous aurez choisi puisqu’en milieu naturel chacun d’eux font leurs choix et on ne sait pas sur quels critères reposent ceux-ci.
Aussi, si vous désirez faire l’élevage de poisson clown il est important de savoir que le plus gros poisson de votre aquarium est la femelle. Par ailleurs, à sa mort c’est le mal le plus gros qui se transformera en femelle. Oui le poisson clown a la particularité de changer de sexe, les femelles étant toujours de bonne génétique car se sont des males survivants.Petite question, peut il re-changer de sexe?
Le poisson chat est un poisson dont les pêcheurs aimeraient bien se débarrasser. Celui-ci est considéré comme étant nuisible puisqu’il mange tout sur son passage. Il est omnivore et extrêmement vorace. Il peut même s’attaquer à des poissons ayant presque la même grosseur que lui. Il se pourlèche de tous les appâts qui ne lui sont pourtant pas destinés et par le fait même est régulièrement la seule et unique prise du pêcheur.
Le poisson chat est très résistant, malgré la sécheresse et la pollution il demeure très prolifique. Une femelle, pendant la période de reproduction, s’étendant d’avril à juin peut pondre de 5000 à 13 000 œufs. Ceux-ci seront protégés contre les prédateurs par le couple de poisson chat.
Le pêcheur, déçu de sa prise, reconnaît le poisson chat à ses caractéristiques pour le moins particulières. Il a un corps allongé, une peau nue et visqueuse, une couleur verdâtre, une tête aplatie et bien sûr sa spécificité étant les huit barbillons qui entourent sa bouche.
Le pêcheur fâcher d’avoir encore un poisson chat au bout de sa ligne aura le réflexe de le retirer de l’hameçon le plus rapidement possible. Celui-ci doit toutefois faire attention et se méfier car le poisson chat pique. La piqûre reçue est très douloureuse et risque de s’infecter, de s’envenimer. Les aiguillons pouvant être responsables de cette blessure sont situés sur les nageoires pectorales et les nageoires dorsales.
Le poisson chat est originaire d’Amérique du Nord et malheureusement pour les pêcheurs français il a été introduit de façon accidentelle dans leur beau pays. Ce poisson a pour habitat les rivières, les canaux, les étangs et les fleuves. Les pêcheurs le retrouvent donc partout sur leur passage. Par ailleurs, dans certains coins des fêtes du poisson chat sont organisées. Les buts poursuivis par ces événements sont de promouvoir la pêche comme sport chez les enfants et bien évidemment de débarrasser nos cours d’eau ce poisson indésirable.